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La vie de la glisse
25 avril 2006

Interview de Gilles Jaquet

A la fin d'uner saison héreintante et riche d'émotion, le Suisse Gille Jaquet, snowboardeur en alpin, a avec beaucoup de gentillesse répondu à mes questions...

A quel âge a-tu commencé le snowboard ? Pourquoi plus le snow que le ski alpin ?

J ai commencé par le ski jusqu’à  11 ans et là, j’ai voulu essayer le snow mais j’ai toujours fait du ski et j’en fais encore. Je trouve que c’est un bon complément, mais dans la poudreuse le snowboard est roi pour moi. Voilà pourquoi plus le snow que le ski !

Que fais-tu hors-saison pour travailler ta condition physique ? ta glisse ?

J aime faire le plus de sport possible comme surf,wakeboard, windsurf, MTB, mais aussi du fitness, moins drôle hein !

En quoi consistent les entraînements pendant la saison ?

La saison d’entraînement commence en août sur le neige. Là, c’est 7 heures dans la cabine, 8h sur les pistes jusqu à 13h. Ensuite repas puis à 16h entraînement physique plus ludique (volley, badminton, tennis, golf,…) repas, vidéo, analyse et préparation de matériel. Enfin dodo à 23h : cela signifie pas 5 minutes de libre. Oui c’est la belle vie, mais bien occupée !

En 2004 tu t’es blessé après la première épreuve de Coupe du monde où tu avais finis 2ème. Frustrant ?

Oui très, mais ça donne envie de revenir au plus vite !

Comment as-tu fais pour garder ta motivation et revenir au meilleur niveau ?

Je suis un battant, je n abandonne pas facilement et les Jeux Olympiques c’est une belle motivation, non ?

Quelles sont les raisons de la réussite de la Suisse en snowboard, aussi bien en discipline alpine qu’en half-pipe ?

Cela fait des années que l’on a des champions en Suisse et le savoir s’est transmis. L’interaction aux entraînements joue un grand rôle.

Question qui fâche. Depuis quelques années tu vis dans l’ombre des frères Schoch. Pas trop dur à vivre ?

Non, cela ne fait pour moi que depuis cette année qu’ils sont devant moi et j’ai été devant pendant 8 ans ! Alors pas de panique pour une année et du côté médiatique je n’ai rien à leur envier. J’ai mes medias, surtout en Romandie !

Pourquoi dominent-ils autant la discipline ?

Il ont une année d’avance sur moi après ma blessure et cela se ressent : ils ont bien travailler sur le matériel et ils sont pro aux entraînement.

Vous êtes très nombreux à être au haut niveau en équipe suisse, quelle est l‘ambiance entre vous ?

Parfaite, cela nous pousse et on est tous en Thaïlande pour faire la fête, c’est la preuve qu’on s’entend bien, non ! Mais lors d’une qualification comme pour les Jeux où il n’y a que 4 billets, là la tension monte un peu mais redescends heureusement assez vite.

Comment expliques-tu ta longévité au plus haut niveau ?

La volonté, ma curiosité et mon envie à chercher à dépasser les autres à tous prix, que ce soit en développant sans cesse des nouveautés pour essayer d’aller plus vite.

Je ne me reposerai jamais sur mes lauriers : ce serait trop facile pour mes adversaires !

Tu ne ressens pas de lassitude après tant d’années à batailler avec les meilleurs ? A quand la retraite ?

Quand mon corps me le dira. Je n’ai pas travaillé dur pour revenir dans les meilleurs mondiaux pour arrêter après une année !

Tu as les championnats de Suisse en fin de semaine, tu y vas ? Si oui tu y vas pour le fun ou tu vas tout faire pour gagner ?

Non je prends mes vacances après le japon, le billet d’avion est déjà payé alors sur le chemin du retour je vais surfer Bali et Maldives sur un bateau !

Que penses-tu de ta saison où tu as été régulièrement dans le top 10, avec quelques podiums en plus ?

Ce n’est pas la meilleur de ma carrière mais je pense que si on prends tous les opérés du ligament croisé et que l’on fait un classement après une année et bien je me classe plutôt bien. Tout cela pour dire que quand je vois le parcours réalisé pour rejoindre le groupe de tête et bien, je suis plus que content !

Tu as été champion du monde de géant parallèle à Madonna en 2001. Un nouveau titre l’an prochain est-il un objectif que tu t’es fixé ?

J’ai eu 2 titres de champion du monde un en FIS et un en ISF et oui, finir champion du monde est un objectif réalisable.

Penses-tu un jour te mettre au snowboardcross ? Pourquoi ?

J en ai fait pendant 5 an en ISF, plusieurs fois sur le podium mais les chances de faire une saison sans blessure sont faibles alors je laisse ça aux autres. Moi j’ai donner en SX …

L’année prochaine, tu vises quels objectifs ?

Toujours les mêmes chaque année toutes les courses en finale et le plus souvent possible sur le podium !

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